[ACCI-CAVIE] Le lancement de la Zlecaf, le 1er janvier 2021, devait marquer le début d’une nouvelle ère des échanges commerciaux entre les différents pays du continent africain. Un an après, le Maroc à l’instar des autres membres de la Zone, compte déjà tirer profit de cette nouvelle zone de libre-échange africaine, notamment dans l’industrie pharmaceutique. Mais…
Les opérateurs du secteur se disent en mesure de se positionner en tant que leadership du secteur pharmaceutique africain.
Mais c’est sans compter avec ce frein de taille. Et pourtant, l’idée de la transformation de la Direction du médicament en une Agence nationale germe depuis plusieurs années sans aboutir.
Avec la Zlecaf, le Maroc et plus particulièrement le secteur pharmaceutique, a une belle fenêtre de tir pour renforcer son positionnement sur le continent et par conséquent booster sa part d’exportation des médicaments. Faut-il rappeler que le Maroc n’exporte que 10% de sa production nationale du médicament soit à peine 1 Md de DH ce qui est très en dessous du potentiel du secteur pharmaceutique. Un secteur qui pourrait facilement multiplier par 10 son chiffre d’affaires à l’export.
Mais pour se faire, le Maroc doit en urgence créer ladite Agence d’une part et d’autre développer une véritable diplomatie marocaine pour garantir au Maroc une place de choix au sein de I’AMA.
Surtout que le Maroc a toutes les chances pour se positionner comme leader africain en matière de fabrication des médicaments génériques mais aussi de vaccins notamment avec le lancement des travaux de réalisation de l’usine de fabrication de vaccins. Le ministère de la Santé va-t-il rattraper son retard et lancer enfin cette agence tant attendue ?
La Rédaction (avec Lamiae Boumahrou)