La Zone CEMAC sur la voie d’une croissance prometteuse grâce aux industries extractives 2025-2027

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[ACCI-CAVIE] L’Afrique centrale s’apprête à connaitre une embellie économique sur les prochaines années. Selon les projections de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), la zone CEMAC devrait afficher une croissance économique moyenne annuelle de 3,7% sur la période 2025-2027. Ce dynamisme attendu s’explique en grande partie par le fort potentiel minier de la région.

En effet, l’Afrique centrale regorge de ressources naturelles stratégiques, convoitées par de nombreuses multinationales pour diverses industries.

 « Depuis 2020, l’économie mondiale fait face à une série de chocs économiques de plus en plus récurrents, mais la base actuelle des exportations de la CEMAC, très peu diversifiée, affaiblit considérablement sa résilience aux chocs externes. En réponse à cette limite, plusieurs pays de la sous-région veulent tirer profit de leur potentiel minier et assurer leur croissance économique à moyen et long terme. En plus des revenus fiscaux supplémentaires, le dynamisme économique visé par cette option se traduit par la création de nouvelles entreprises, le développement d’activités économiques secondaires gravitant autour du secteur minier (transport, restauration, gardiennage et seconde transformation) et des opportunités qu’offrent les infrastructures dédiées à ce secteur (route, chemin de fer et énergie électrique) » lit-on dans le dernier rapport de la BEAC sur la politique monétaire.

« 5 projets d’exploitation de minerai de fer sont actuellement à un stade avancé et entreraient en production d’ici fin 2024, notamment au Gabon et au Cameroun ». La BEAC évoque notamment les projets de fer gabonais de Baniaka et Belinga, ainsi que ceux camerounais de Lobé, Mbalam et Grand Zambi.

La Banque anticipe également de nouveaux projets gaziers régionaux. « Compte tenu de la stratégie de diversification des fournisseurs de gaz entamée par l’Europe, plusieurs nouveaux projets gaziers importants devraient entrer en phase d’exploitation au Congo, au Cameroun et au Gabon » relaie Investir au Cameroun.

La rédaction (avec IC et KS)