[ACCI-CAVIE] L’intelligence artificielle (IA) offre une grande opportunité pour l’Afrique, capable de stimuler sa transformation numérique et de dynamiser les secteurs clés. Si elle est bien utilisée, elle pourrait générer des milliards de dollars et renforcer la compétitivité du continent.

Le 3 avril 2025, Smart Africa, une alliance réunissant 40 pays africains dédiée à l’agenda numérique, a annoncé la création du Conseil africain de l’intelligence artificielle lors de la 20e session de son comité de pilotage tenue à Kigali. Cette initiative a pour but d’organiser le développement de l’IA en mettant en place des cadres de gouvernance et en encourageant les investissements.

« Cette décision historique permettra de coordonner les efforts continentaux sur des aspects critiques de l’IA, tels que les infrastructures informatiques, la gestion des données et la gouvernance », a déclaré le communiqué final de la réunion.

Le Conseil soutiendra les pays africains en établissant des cadres communs pour l’IA, facilitant les partenariats public-privé et assurant une adoption éthique et inclusive. Il abordera également des défis majeurs, comme le manque d’infrastructures et le déficit de compétences, afin de maximiser les bénéfices économiques et sociaux.

Bien que l’IA puisse ajouter jusqu’à 2900 milliards de dollars au PIB africain d’ici 2030, son développement est encore limité par des obstacles tels que le manque de coordination et une réglementation naissante. Le Conseil africain de l’IA vise à combler ces lacunes et à attirer les investissements nécessaires.

Le Centre africain de veille et d’intelligence économique (CAVIE) suit de près ces évolutions importantes. Son expertise peut s’avérer précieuse pour les organisations cherchant à se lancer dans le domaine de l’IA, en offrant des analyses et des conseils stratégiques adaptés aux réalités locales.

La Rédaction