[ACCI-CAVIE] Lors du récent Sommet mondial sur l’intelligence artificielle (IA) à Kigali, Amandeep Singh Gill, envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour les technologies, a souligné le potentiel de transformation de l’IA pour le continent africain. Selon ses prévisions, cette technologie pourrait ajouter 2,9 milliards de dollars à l’économie africaine d’ici 2030, contribuant à sortir 11 millions de personnes de la pauvreté et à générer 500 000 emplois par an.
M. Gill a mis l’accent sur l’importance d’une gouvernance multi-acteurs pour maximiser les bénéfices de l’IA. Cela suppose d’encourager une conduite responsable des entreprises, de mettre en place des régulations nationales solides et de promouvoir un dialogue de coopération à l’échelle mondiale. Il a également proposé la création d’un Panel scientifique international indépendant sur l’IA pour approfondir la compréhension des risques et avantages liés à cette technologie.
Pour garantir un accès équitable aux infrastructures et ressources liées à l’IA, il a suggéré la création d’un Fonds mondial destiné à renforcer les capacités en IA en Afrique. Cette initiative vise à assurer que les bénéfices de l’innovation en IA soient accessibles à tous et pas seulement à une élite.
En marge du sommet, M. Gill a rencontré le président rwandais Paul Kagame, louant le leadership du Rwanda dans le domaine numérique et son engagement envers une transformation numérique durable et inclusive en Afrique.
Le Centre africain de veille et d’intelligence économique (CAVIE) suit de près ces évolutions et peut offrir une aide précieuse aux organisations désireuses de tirer parti du potentiel de l’IA. Grâce à ses analyses détaillées et à ses conseils stratégiques, le CAVIE aide les acteurs à naviguer dans cet environnement en rapide mutation.
La Rédaction