Comment le CAVIE agit pour une appropriation réussie de l’IA en Afrique

You are currently viewing Comment le CAVIE agit pour une appropriation réussie de l’IA en Afrique

[ACCI-CAVIE] Le Centre africain de veille et d’intelligence économique a profité de la 7ème édition des Journées africaines de l’IE pour se saisir officiellement de l’intelligence artificielle et en devenir le principal promoteur sur le continent. La vulgarisation de l’IA est un processus long et complexe, mais le CAVIE en a les moyens, la légitimité et la volonté, tant les enjeux sont stratégiques.

Preuve de son intérêt accru pour l’organisation qu’il dirige, Dr Guy GWETH, président du CAVIE, a décidé de « l’injection systématique de l’intelligence artificielle à tous les programmes de formation du Centre, basculant ainsi pleinement dans l’intelligence économique augmentée ». Six autres catégories d’actions sont menées pour assurer une appropriation réussie de l’IA en Afrique :

Le CAVIE milite pour le renforcement des infrastructures numériques

Conscient des contraintes infrastructurelles y afférentes, le Centre milite activement pour un meilleur accès à l’électricité, ainsi qu’à l’internet haut débit et à la 5G ; et plus généralement aux infrastructures numériques fiables et abordables, gages d’un développement optimal de l’intelligence artificielle sur le continent africain.

Le CAVIE œuvre à développer les compétences en IA en Afrique

Dans des établissements supérieurs d’élite comme Saint Jean l’Ingénieur de Yaoundé, le Centre contribue à former des ingénieurs, des data scientists et des experts en IA. Par ailleurs, le CAVIE intègre l’enseignement de l’IA dans ses programmes de formations certifiantes, en attendant la création des centres de recherche en IA.

Le CAVIE encourage la recherche et l’innovation sur le continent

Dans la mesure de ses possibilités, le Centre soutient les projets de recherche en IA appliquée aux problématiques africaines. Par ailleurs, les radars du CAVIE aident à identifier les leviers de financements au profit des startups et des entrepreneurs qui développent des solutions d’IA. Ses experts consultants contribuent, quant à eux, à la création des incubateurs et des espaces de coworking pour les startups de l’IA.

Le CAVIE plaide pour un environnement réglementaire favorable

Parmi ses plus importants dossiers de plaidoyer, le Centre milite pour la mise en place des lois et des règlements qui encouragent l’innovation tout en protégeant les données et la vie privée sur le continent africain. Pour les analystes du CAVIE, promouvoir un cadre juridique propice à l’IA, dans différents secteurs, et sensibiliser les décideurs politiques aux enjeux de l’IA sont essentiels à une pénétration réussie.

Le CAVIE contribue à mobiliser des financements publics et privés

Le Centre encourage les investissements dans le développement de l’IA en Afrique par le biais de fonds publics et privés. Le CAVIE travaille à attirer les investisseurs étrangers dans le secteur de l’IA. Les experts consultants du Centre aident à créer des mécanismes de financement pour les startups et les projets de recherche en IA.

Le CAVIE promeut la collaboration et le partage de connaissances

Enfin, le Centre encourage la collaboration entre les acteurs du public, du privé et de la recherche. Il engage ses partenaires à créer des plateformes de partage de connaissances et d’expertise en IA. Désormais, le CAVIE organise des conférences et des ateliers pour sensibiliser le public à l’IA. C’est le cas, par exemple, de la septième édition des Journées africaines de l’intelligence économique (JAIE2024) qui se tiendra les 30 et 31 mai 2024, à Yaoundé, au Cameroun, sous le thème : « Apport de l’intelligence artificielle aux performances des acteurs publics et privés africains ».

En résumé…

L’appropriation de l’intelligence artificielle par les Africains est un défi majeur et réalisable à moyen terme. Pour le CAVIE, l’IA a le potentiel pour transformer l’Afrique et la placer sur la voie d’un développement durable et inclusif. En s’attaquant aux obstacles clés et en agissant en faveur des politiques et des initiatives appropriées, le continent peut tirer parti de l’IA pour stimuler sa croissance économique et son développement social. Dr Guy GWETH affirme, avec force et gravité, que « le CAVIE veillera à ce que le développement de l’IA sur le continent africain soit éthique et responsable parce qu’il est capital de s’assurer qu’elle ne creuse pas plus les inégalités existantes et ne nuise pas davantage au bien-être des populations africaines. »

La Rédaction