La CEMAC franchit un pas décisif vers l’intégration régionale

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[ACCI-CAVIE] La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a franchi un pas décisif vers l’intégration régionale en obtenant des promesses d’investissement de 9,2 milliards d’euros (plus de 6 000 milliards de FCFA) pour le financement de ses 13 projets d’intégration régionale. Ce montant record est une preuve de la confiance des investisseurs dans le potentiel de la Cemac. Il permettra à la région de renforcer sa coopération économique et de développer ses infrastructures.

Ces 13 projets intégrateurs, qui représentent le volet « infrastructures » du Programme économique régional (PER), portent sur quatre axes : le développement des infrastructures physiques, le renforcement de la production d’énergie, la promotion du marché unique et la diversification économique. Ils visent à développer les échanges commerciaux régionaux, à augmenter la transformation locale des ressources naturelles, à industrialiser davantage les économies et à renforcer leur résilience aux chocs futurs. Dans le cadre de ces projets, il est par exemple prévu la construction du poste de contrôle unique de Koutéré, un village frontalier entre le Cameroun et le Tchad.  

Le premier programme de projets intégrateurs de la Cemac a été adopté par la Conférence des chefs d’État à l’occasion du Sommet extraordinaire de Yaoundé en novembre 2019. Les 11 projets sélectionnés alors par le Copil Pref-Cemac avaient ensuite été présentés aux bailleurs de fonds au cours d’une table ronde organisée en novembre 2020 dans la capitale française. « Près de 3,8 milliards d’euros pour un montant recherché de 3,3 milliards d’euros avaient alors été mobilisés, et à ce jour, 80% desdits projets ont effectivement démarré », indiquait la Cemac en juillet 2023.

S’agissant du deuxième programme de 13 projets intégrateurs, il a été adopté au terme de la 15e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État en mars 2023 toujours à Yaoundé qui, au regard de la réussite de la mobilisation des fonds pour le premier programme, a jugé nécessaire de mettre sur pied un second programme. Ce, en vue de renforcer l’intégration physique et commerciale des États, de résister aux chocs futurs et de mieux tirer profit de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), selon la même source.

La Rédaction (avec PNN et CA)