[ACCI-CAVIE] L’investissement privé est frileux et volatil. L’acte d’investir est un pari sur l’avenir. En investissant, un entrepreneur privé fait le pari que la rentabilité future de son investissement lui permettra de réaliser des gains suffisamment importants pour lui permettre de compenser le risque qu’il prend.

Le temps de l’engagement tous azimuts des États dans tous les secteurs économiques est largement révolu. Partout, les ressources publiques se font rares. Leur allocation optimale est une ardente obligation, à la fois comptable et économique, mais également morale et politique.

Les avancées de la démocratie mettent les gouvernements sous les feux de la redevabilité publique. Dans un tel environnement contraint, seule l’initiative privée est capable de générer de l’investissement, de créer de la richesse et de l’emploi et de participer à la stabilisation sociale, si les conditions de sa confiance soient réunies.

Or, l’investissement privé est frileux et volatil. L’acte d’investir est un pari sur l’avenir. En investissant, un entrepreneur privé fait le pari que la rentabilité future de son investissement lui permettra de réaliser des gains suffisamment importants pour lui permettre de compenser le risque qu’il prend.

Pour engager une telle démarche, l’investisseur privé évalue et mitige les risques multiples auxquels il doit faire face. S’il est capable d’analyser et d’assumer le risque de marché, le risque financier, celui technologique ou celui encore de mobiliser les ressources managériales nécessaires à la conduite de son projet, il ne peut, en aucun cas, assumer le risque politique, celui de l’instabilité de la règle de Droit ou de la règle fiscale et plus généralement celui résultant du fait du Prince.

En un mot, la mobilisation de l’investissement privé passe par un maître-mot :  la confiance.

Par Radhi Meddeb.Lire tout l’article in « Doper la compétitivité des territoires francophones », livre blanc à commander ICI.